L'Empire déchiré
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L'Empire déchiré

Un jeu de rôle basé sur le concept de Warhammer dans un univers modifié et largement complété.
 
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 Mateusz Kersein

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Mateusz
Capitaine
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Mateusz


Nombre de messages : 734
Date d'inscription : 11/01/2006

Mateusz Kersein Empty
MessageSujet: Mateusz Kersein   Mateusz Kersein EmptyMar 17 Avr à 23:01

Voila l'historique que j'avais fait avant de commencer à rôler.
Du coup il y a pas mal de points sur lesquels j'ai un peu dévié. Et aussi, mon perso est bien moins violent (surtout au combat) que ce que l'historique pouvait laisser croire. Disons que j'ai surtout eu des... "notions" Rolling Eyes dans la plupart de ces domaines. (Sinon j'aurai du commencer à 10 000 xp...)


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Je suis Mateusz Kersein, mais tu connais déjà mon nom. Je suis quelqu'un d'important. Je ne l'ai pas choisi, je suis né comme ça, c'est ainsi. Tu n'as pas à être jaloux de moi ou a en vouloir aux dieux de m'avoir donné ce que tu n'as pas eu. Ce sont des hommes comme moi qui te permettent de rêver, d'espérer, et te donnent le courage de te dépasser, de te battre pour une cause, de donner un sens à ta vie. Dans ma famille, certains choisissent de devenir des Avatar, d'autres des gouverneurs qui commandent des contrées entières du monde connu, d'autres des généraux à la tête de la plus grande force qui soit. Moi, j'ai choisi de profiter. Profiter au maximum de ce que les dieux m'ont donné. Goûter au bonheur. Goûter à tous les bonheurs. Savoir tout ce qu'il y a à savoir, satisfaire ma curiosité inextinguible. La vie est trop courte pour la gaspiller dans des futilités. La mienne sera longue, et jamais monotone. Et une fois que ma vie physique touchera a sa fin, quand j'irai rejoindre mes dieux, je continuerai d'exister dans les légendes du peuple. Je serai celui que chaque homme aurait voulu être. Mateusz Kersein.


Mais pour l'instant je n'ai que 16 ans. Et j'ai encore du travail. Depuis tout petit, on me répète que je suis l'élite de l'élite. Que je suis supérieur aux autres, pour plusieurs raisons. Ma famille, mon argent, mes gènes, mon esprit, mon éducation. Mais on me rabâche également qu'en dépit de tout cela je reste un homme, un mortel. Et que je dois faire bon usage de mes dotations, sinon je ne vaudrais pas mieux que les mécréants. Avoir conscience qu'on est supérieur. Avoir confiance en soit. Mais ne jamais être aveuglé par sa supériorité. Ne jamais baisser sa garde, au risque de mourir jeune et dans l'anonymat. Ne pas ignorer ou mépriser le bas peuple. Cela ne fait que nous rapprocher d'eux. Mais les faire rêver. Les aider. Que ce soit eux qui aient l'impression de se rapprocher de nous. Et qu'ils consacrent tous leurs efforts à nous pousser dans le sens où nous voulons aller. J'ai mis un certain temps à comprendre tous ces concepts. Sans devenir fou... du moins pour l'instant. Mais mes précepteurs ont été particulièrement patients et compétents. Il faut dire que m'éduquer leur a permis de nourrir leur famille sur plusieurs générations. Nombreux m'ont enseigné leur savoir. Comme tous mes semblables, j'ai appris à parler avec élégance et à penser par moi même. On m'a inculqué les bonnes manières, l'histoire de ma famille, l'histoire de mon peuple, et l'histoire des peuples que nous avons vaincu. Les langues étrangères, quelques notions de mathématiques, de science de la politique ou encore de commerce. Bref, tout ce qui est vital pour survivre dans la haute noblesse.


Ces années d'études peuvent sembler laborieuses. Mais j'y repense avec une certaine nostalgie. Tant de chose d'apprises. Tant de clés qui me permettront de paver mon futur de gloire et de bonheur. Ça n'a pas été facile tous les jours, je le reconnais. L'attention d'un jeune enfant connaît ses limites. Mais la famille et les précepteurs connaissent la méthode qui fonctionne depuis de longues années. L'éducation passe par le jeu, le plaisir, la découverte. Ils ont toujours réussi à me donner envie d'apprendre ce qu'ils avaient à m'enseigner. Que ce soit moi qui vienne chercher le savoir, le quémander, et l'accaparer à toute vitesse. Ce sont des artistes. Et je me dois d'éprouver une certaine reconnaissance, maintenant que mon éducation d'enfant touche à sa fin et que je m'apprête à embrasser ma vie d'adulte. Et si mon enfance fut si spéciale, c'est certainement grâce à quatre d'entre eux.


Maître Ty-Feï. Tu es le seul que j'ai jamais appelé Maître. Je me souviens encore de notre toute première rencontre. J'avais 5 ans. Je quittai pour la première fois Priana avec mes parents, mes frères et mes soeurs, pour un séjour dans notre résidence d'été. Père, tu avais financé une école d'art martiaux qui était en voyage dans la région afin qu'ils viennent nous divertir avec un tournoi.. Et mes yeux avaient brillé devant ce spectacle. Je t'ai fait comprendre que j'aimais, et que je voulais savoir faire comme eux. Et tu as fait en sorte que ma volonté de jeune Kersein soit faite. Maitre Ty-Feï est alors rentré à Priana avec nous, et est devenu mon précepteur. Ce n'est que quelques années plus tard que j'ai su ce qu'il s'était vraiment passé à cette époque. Ty-Feï était le maître de cette école d'arts martiaux. Il avait une très bonne situation au sein de son peuple, il était attaché à ses racines, il avait des principes qui rendaient hors de question le fait d'abandonner pour longtemps sa vie et de s'exiler à Priana pour devenir le maître d'un bébé noble. Et l'argent n'y changeait pas grand chose. Mais mon père avait su être persuasif. Il a diligenté quelques enquêtes pour déterminer le meilleur angle d'approche. Chantage, pot de vin, etc. Il a finalement trouvé la bonne monnaie d'échange pour que tu acceptes, Ty-Feï. Il a fait libérer ton fils des prisons impériales et l'a absout de ses erreurs de jeunesse. Il a fait envoyer un guérisseur qui a soigné ta femme bien-aimée, elle qui souffrait le martyr depuis tant d'années déjà. Il a apporté la prospérité sur ton ancienne école. Et il a garanti de toujours protéger et accueillir ta famille si elle se retrouvait en difficulté. Plus tout l'or bien sur. C'est ainsi qu'il t'a acheté.
Au début, je me souviens que je ne t'aimais pas vraiment. Tu étais froid. Jamais souriant. Comme si tu faisais tout ceci à contre coeur. Et puis avec le temps, quand tu as vu que ton enseignement portait doucement ses fruits et que je n'était pas qu'un gosse de riche ingrat, je pense que tu as commencé à m'apprécier. Tu m'a initié au combat à main nue, aux techniques martiales ancestrales de ton peuple, à la méditation et à toutes les armes traditionnelles. Puis tu m'a demandé de choisir. Comme si tu ne connaissais pas déjà la réponse. Le Saï. Ça a toujours été le Saï.


Gavranel, le grand bouffon. Tu es un artiste. Tu sais tout faire. Je t'ai toujours admiré. Mon père t'a fait venir quand j'avais 8 ans. Nous avions assisté à un spectacle de ménestrels et de bouffons. Et deux semaines durant, je chantais encore et encore ces airs envoûtants, en tapant le rythme de ma cuillère d'or contre tous les objets qui me passaient sous la main. Et je chantais terriblement faux. Aussi mal que mon sens du rythme. Alors tu es venu, et tu m'a appris à chanter juste. Tu m'a enseigné la musique. Tu m'a appris le jonglage, les pirouettes, les déguisements. Tu m'a appris à faire rire. Tu m'a même appris à rire de moi-même. Et ma petite soeur chérie était mon public préféré. Je me souviens que ça agaçait mes frères, tout ce boucan que je faisais pendant qu'ils apprenaient la politique ou l'art du commerce. Ils estimaient que je perdais mon temps. Qu'être un bouffon ne servait à rien. Heureusement que mon père n'était pas de cet avis. Aucune compétence n'est inutile. Maître Ty-Feï a même été surpris le jour ou je lui ai montré le salto que tu m'avais appris à faire. Il m'a alors montré des techniques utilisant les même muscles pour me relever rapidement quand je suis au sol, ou pour esquiver un coup et surprendre l'ennemi. Gavranel... je crois que ce pour quoi j'étais le plus doué, c'était l'art de me cacher et de me déguiser. Tu m'as toujours suivi et soutenu dans mes idées. Tu as toujours su concrétiser mes plans. Je me souviens encore de l'époque ou mon frère aîné avait pris l'habitude de batifoler au fond de notre parc privé avec sa splendide conquête du moment, profitant des douces soirées d'été. Je n'avais pas encore l'age de goûter à ce plaisir. Mais j'étais déjà curieux de la chose. Et j'étais vert de rage de ne pas pouvoir voir ce que mon frère faisait. Je les avais déjà espionné à deux reprises, caché dans le bosquet voisin. Mais à cette distance je ratais tout du spectacle. Alors je t'ai soumis le problème. Et tu as trouvé une solution.... pour le moins originale. On a creusé un trou de ma taille au fond du parc, dans les rosiers de ma mère. Et tu m'as fait ce costume fait de terre et de roses. Je me suis allongé sur le dos, dans mon trou, et tu m'a recouvert. J'avais une tige de rose creuse dans la bouche qui me permettait de respirer. Et, au dessus des lunettes qui protégeaient mes yeux de la terre, j'avais cette rose qu'on avais passé une journée entière à trafiquer, de sorte que la fleur soit inclinée vers la scène, et qu'un petit miroir me permettre de la voir. Et le plus incroyable c'est que ça avait fonctionné. J'étais invisible, et aux premières loges. J'avais du attendre une heure que les tourtereaux entrent en scène. Et ça a mis ma patience à rude épreuve. Immobile, avec des difficultés à respirer, des vers de terre qui me chatouillaient.... merci la méditation de Ty-Feï. Mais j'avais gagné. J'avais tout vu ! Et j'avais trouvé ça dégoûtant.... mais qu'est ce qu'on avait ri avec Gavranel ! Quelques années plus tard, nous nous sommes déguisés en mendiant et il m'a emmené dans des quartiers peu fréquentables de Priana. Il m'a montré ce qu'était la vie des misérables. Et j'ai passé une journée en m'imprégnant complètement de ce rôle. J'y ai vu la violence gratuite, la lutte pour une bouchée de pain, le crime. Pas grande chose à voir avec la théorie qu'on m'avait enseigné. Quoi qu'il en soit, aujourd'hui je chante juste, je ne me sépare que rarement de ma petite guitare... et je connais un paquet de moyens de satisfaire ma curiosité en laissant traîner mes yeux la ou ils ne sont pas invités.


Parkan, le guerrier-conteur. Tu as d'abord été soldat dans l'armée impériale. Tu as fait une bonne carrière et tu es monté en grade. Puis tu as tout abandonné pour partir à l'aventure et découvrir le monde. Solide guerrier, ce qui t'as toujours motivé, ce n'était pas le combat en lui même, mais les histoires, légendes et les petits trucs qui l'accompagnent. Tu as toujours été fasciné par le génie ou la bêtise dont pouvait faire preuve des généraux ou des aventuriers. Et après une vie de voyage et de combat bien remplie, tu as décidé de prendre ta retraire et de profiter de tes dernières années dans le luxe et la richesse. A présent tu as des femmes, de l'argent... et tu me transmets, un fois par semaine, ton expérience de la vie. Tu sais tellement bien raconter... Toutes tes histoires sont ponctuées d'anecdotes saisissantes, et je les dévore. Avec toi j'ai appris les petits trucs logistiques qui changent la vie d'un soldat et d'un aventurier. J'ai appris pourquoi des généraux avaient pu gagner des combats perdus d'avances, et pourquoi d'autres avaient échoué la ou la tache semblait facile. J'ai entendu tant d'histoires.... D'ailleurs tu as bien fait d'écrire un recueil avec toutes ces anecdotes. Un tel savoir ne doit pas se perdre.... Mais pour l'instant, hors de question qu'il sorte de la famille Kersein !


Et enfin, Maranio, le beau parleur, le roi de l'improvisation. Toi je ne t'ai connu que tardivement. J'avais 14 ans. Avant que tu sois mon précepteur, j'avais l'impression d'être doué pour m'exprimer, d'être éloquent, comme tout Prianien de la haute noblesse doit l'être. Et puis tu m'as montré que j'avais encore tout à apprendre. Et qu'entre faire sourire une femme et convaincre un homme de donner sa vie pour soi, il y a un pas. Tu m'a appris à improviser. A savoir trouver la phrase et l'intonation juste dans toute les situations. Je me suis entraîné à être un caméléon. A endosser le rôle de quelqu'un d'autre. Tu m'as confronté à des situations de plus en plus compliqués. Au départ, tu m'envoyais négocier des prix avec des marchants, régler des conflits entre deux inconnus qui se disputaient dans une taverne, donner le change à d'autres inconnus pour les forcer à croire quelque chose de stupide. Puis tu m'a volontairement placé dans des situations délicates, toujours au dépourvu. Tu as fait en sorte que mon frère entre dans ma chambre au moment ou je passais à l'acte avec une donzelle. Tu m'as fait des croche pieds pour que je tombe devant mes amis, tu m'as fait accuser à tord par un groupe d'ivrogne qui cherchait la bagarre. Toute sortes de choses idiotes. Et pour chacune d'elle ma famille aurait pu te faire pendre. Mais grâce à ces enseignements, je sais maintenant comment réagir. Ne pas être pris au dépourvu. Trouver la bonne phrase, et la manière d'agir qui permet d'éviter la honte, le danger, et de retourner toute situation à mon avantage. Mais le savoir faire que tu m'as enseigné et que je mets le plus souvent en pratique...c'est bien la façon de savoir plaire aux dames. Mon corps tout entier t'en remercie.


Quelles belles années j'ai passé ! Mais la vraie vie ne fait que commencer. Ma famille attend de moi que je fasse mes preuves. Je vais en être digne. Et moi, j'attends de moi de réussir à me surprendre et à atteindre un bonheur toujours plus fort. Même dans les situations les plus terribles, je tenterai de positiver et de savourer tout ce qui peut l'être.


Je suis curieux, je veux goûter à tous les plaisirs. Et je ne compte pas me décevoir.
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Mateusz Kersein
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